Praha, capitale du nouveau-monde

Comme annoncé par les scientifiques, la ville de Praha est celle qui a subit le moins de dégâts. Autrefois capitale de la République Tchèque, elle est aujourd'hui devenue capitale du monde pour les réfugiés.

ressources

La ville n'a rien conservé de son réseau électrique. Si quand bien même il marchait encore, les lignes sont brisées des quatre coins de la cité, et inutilisables. On tente encore de faire fonctionner des lampes solaires ou des briquets, mais les efforts sont vains. Beaucoup de personnes risquent de devoir s'habituer à nouveau au noir sombre de la nuit. Les denrées alimentaires se font rares, et l'objectif premier des scientifiques est de produire de quoi nourrir tout le monde. Les cultures apparaissent petit à petit autour de la ville, les réfugiés commencent à les travailler. L'eau, elle, est polluée jusqu'à la corde. Creuser en profondeur ne sert plus à rien. La seule eau potable est l'eau filtre, à la main. Les scientifiques reclus dans la château de la Vieille-Ville tentent encore de mettre au point de quoi la rendre meilleure, mais les maladies liées au manque d'hygiène et d'alimentation saine les ralentissent. Qui sait si ce qu'il reste des réserves pourra sustenter entièrement Praha pendant encore longtemps ? Le peu de denrées qui reste est distribué équitablement.

organisation de la ville

L'ancien gouvernement est détruit, et un nouveau a été mis en place, plus ou moins relié à l'armée qui résiste encore et toujours. Les soldats sont chargés de maintenir l'ordre, coute que coute. Ils ont carte blanche, et n'hésitent pas à frapper. Les réfugiés se taisent et écoutent les ordres, mais pour combien de temps encore ? Ils se rebelleront, pour sûr. Tout est une question de temps. La main de fer de l'armée contrôle également le trafic d'arme et les denrées alimentaire. Chacun n'a rien de plus que sa part.

moyens de transport

Ses lignes de métro sont brisées, et les ruines restent encore. Les bus ne sont devenus épaves. Le tramway reste en bon état, même s'il est toujours incapable de fonctionner. Qui sait, peut-être reprendra t-il de sa splendeur d'autrefois dans les années à venir. Si l'électricité entend fonctionner. L'aéroport n'est plus devenu qu'un refuge. Les installations s'évacuent peu à peu pour laisser place aux réfugiés. Le confort des avions n'est pas donné à tout le monde, mais certains payeraient cher pour avoir une place sur les banquettes en mousse des avions réquisitionnées à ce jour par les médecins.

logis

Les bâtiments de la ville réutilisables servent de dortoirs pour les réfugiés. Et de petites baraques en bois de fortune commencent à être mises en place pour les futurs arrivants, toujours plus nombreux. Les bâtiments les plus propres et à l’abri des intempéries sont utilisés pour les enfants en bas âge et les personnes âgées, même si chacun préfère rester avec sa famille. L'aéroport est beaucoup utilisé par les gens qui sont considérés comme importants, se partageant entre les soldats et les nouveaux politiques. La plupart des personnes sont réparties par l'armée dans les baraquements, ils sont triés par les soldats et associés à un endroit. La place est grande, mais petit à petit, ne deviendra t-elle pas trop petite pour accueillir toute cette population qui grandit chaque jour ?