Le monde est désormais vraiment petit (Connor & Slavinka)

Beaucoup de monde était présent aujourd'hui à la zone médicale. Je ne savais pas si s'était une illusion de ma part ou si c'était véritablement le cas, mais la journée était terriblement longue. Les médecins ne savaient plus ou donner de la tête. A tel point, que je dûs à quatre reprises faire des points de sutures. Je n'étais pas mal à l'aise de le faire au contraire. Je me disais même que j'avais peut-être perdu une opportunité de carrière. Cependant, l'adrénaline provoquait par la course automobile m'était indispensable. Du moins c'est ce que je pensais. Aujourd'hui, la course est finie. Je ne sais pas comment je fais pour m'en passer. Je dirais même que j'ai énormément de mal à le faire, mais ce n'est pas comme si j'avais un autre choix.

Un médecin posa devant moi un dossier ce qui me fit sortir de ma rêvasserie. Ce dossier comporté la mention manuscrite rouge, DECEDE. Un survivant en moins, n'était-il pas possible d'avoir un jour de ré-pis, seulement une journée durant laquelle nous n'aurions aucun mort à déplorer.
Je voyais beaucoup de personnes prier en attendant d'être pris en charge. Je ne comprenais pas. Comment pouvait-il croire en l'existence d'un Dieu. Si Dieu existait réellement pourquoi ne ferait-il subir ce cauchemar. Voudrait-il véritablement mener sa propre création à l'extinction ?

Il fallait que je me reprenne. Je soufflais un bon coup et rangeais le dossier.

- Personne suivante je vous pris.

J’avais toujours su ne pas me rendre chez le médecin. Depuis le début des catastrophes, difficile de survivre sans la moindre petite égratignure. Le service médical était rudimentaire certes mais il avait le mérite d’exister et de parfois nous sortir de grosse galère. Depuis que j’avais repris la maison de charme, j’avais entrepris des travaux. Rien de terrible puisque nous disposions de peu de chose, mais il me semblait important de faire quelque chose de plus clair et d’utiliser la lumière extérieur à défaut d’électricité. Je ne pensais certainement pas qu’une planche me tomberait droit sur le front et que le sang jaillirait de ce dernier. Je vous confirme je suis un piètre bricoleur.
Je pris la direction tant bien que mal de l’hôpital de fortune afin de montrer ma plaie béante à une personne qui saura m’apporter les soins avant que je me vide de mon sang. Quand j’y pense cela serait ridicule de mourir pour un coup au front après avoir traversé la moitié du globe ! Une fois arrivé, je ne pus qu’attendre que mon tour vienne. Je voyais mon sang couler sur l’étoffe que j’avais mise sur cette plaie et qui désormais ne servait plus à rien. Des gens semblait bien plus mal en point que moi et cela me fis à nouveau me rendre compte de la gravité de la situation. J’entendis une voix qui me sortit de mes pensées et qui  m’appela vers l’espèce de bureau. Les yeux mi clos pour me concentré à resté debout, je prononçais ces mots :
Bonjour, j’ai juste besoin d’un pansement, ça à pas l’air si grave…
Non par rapport aux autres cela semblait réellement superficiel…

Bonjour, j’ai juste besoin d’un pansement, ça à pas l’air si grave…

Sans avoir le temps de regarder mon interlocuteur, j'attrapa un dossier vierge et fit signe à mon patient de me suivre. Nous nous dirigeâmes dans un box de fortune, les lits des blessés n'étaient séparés que par de simple bouts de tissus. C'était la fin du monde et nous n'avions pour le moment rien de mieux à offrir.

- Installez-vous s'il vous plait.

J'enfilais des gants et me retourna enfin vers l'homme allongé sur le lit. Quel ne fût pas mon choc. A cet instant, la tête me tournait et des mots inintelligibles sortaient de ma bouche. Connor, il était là face à moi, vivant. Connor avait été une personne importante dans ma vie, mon premier amour. Notre séparation m'avait brisé le coeur. Pendant des mois, je n'avais été que l'ombre de moi-même. Et à présent il était là, face à moi, en vie.
Je ne pouvais détacher mes yeux de son visage. Le sang qui ruisselait sur sa joue me ramena à la réalité et immédiatement, je commença à désinfecter sa plaie afin de la suturer.
L'émotion me submergea et les larmes commencèrent à ruisseler sur mes joues. Connor était la première personne de mon entourage et de mes connaissances que je retrouvais en vie. Jusqu'à présent, j'étais seule. Ses retrouvailles furent comme si la réalité des choses s'imposait à moi en cette instant. Le monde était détruit et je pensais l'être avec lui.

La jeune femme me demanda de la suivre vers un box construit avec les restes qu’on trouvait un peu partout dans les rues. Elle me demanda de m’installer ce que je fis sans sourciller. Lorsque la brunette se retourna j’eus un choc. Je crus reconnaitre en elle celle qui avait fait battre mon cœur plus que de raison. Slavinka était une jeune fille que j’avais rencontrée lors d’une course automobile. Notre histoire avait été courte mais tellement intense que je n’ai jamais pu l’oublier. La jeune femme commença à désinfecter ma plaie et je vis rapidement que cette dernière pleurait. Je relevai délicatement mon regard vers le sien avant de lui dire :
Je pensais sincèrement jamais plus croiser quelqu’un que je connaissais de mon ancienne vie…
Je lui fis un léger sourire. J’étais ravi que la vie ait choisi de remettre sur ma route cette jolie brune. SI nos vies respectives avaient fait que nous avions du nous éloigner, le destin nous a fait nous retrouver. J’étais un garçon très terre à terre avant les catastrophes. Depuis, je me dis que tout est écrit et qu’il est important de prendre en compte ce qui nous arrive. Je la regardais avec un léger sourire sur le visage, le premier depuis bien longtemps. ..
Ne pleure pas… C’est plutôt quelque chose de positif.
Je passa délicatement ma main sur sa joue pour essuyer ses larmes, je n’avais pas envie de la voir pleurer….

Je le voyais me sourir. Cette simple mimique faisait renaître en moi des choses que je pensais perdues à tout jamais. De nombreuses émotions se mélangeaient en moi, espoir, tristesse, reconnaissance et une émotion que j'avais du mal à déterminée. Est-ce de l'amour, de l'attirance, une simple amitié ? Il était dur de pouvoir dissocier ces divers sentiments.

Je partage ton avis ! Rien ne nous arrive par hasard !

Je ne savais pas si le destin ou le hasard était au rendez-vous ou pas. Ma seule certitude actuelle était simplement la chance que j'avais d'avoir pu retrouver une personne de mon ancienne vie qui plus est une personne qui avait autant compté dans mon passé. Lorsque je lui proposa d'aller se balader avec moi, je vis son visage s'illuminer. Au vu de cette réaction, mon stress s'évanouï. Il était ravi de me voir et j'en étais tellement heureuse.

Je ne compte pas te laisser tout de suite ! Je viens de te retrouver, je compte bien passer du temps avec toi !

Quel ravissement d'entendre ces paroles sortir de sa bouche.

- Je ne compte pas non plus te laisser t'éloigner de moi. Maintenant que je t'ai retrouvé je ne te quitte plus. Tu vas devoir me supporter.

Il se leva rapidement et je déposa son dossier sur la table des dossiers à archiver. Je lui souris alors et lui tendis la main en signe que nous pouvions partir.

Où souhaites tu aller ?

Ou devrions nous aller ? Je ne le savais pas. Il n'y avait plus vraiment quoi que ce soit à faire de nos jours. Or post-apocalypse, nous serions aller boire un café mais à l'heure d'aujourd'hui je ne savais pas. J'étais un peu génée.

- Je ne sais pas vraiment quoi te proposer. A l'époque nous serions partir boire un verre ou un café mais maintenant ?

La jeune femme avoua qu’elle n’aurait jamais pensé le revoir. C’est vrai qu’au milieu du chaos cette rencontre semblait plus qu’inattendu ! Pour tout vous dire, je n’aurais jamais pensé une seconde retrouver la piste de cette jolie brune. La jeune femme sembla se calmer lorsque je déposai ma main sur sa joue. Elle avait peur cela se ressentait et cela était totalement logique !  Elle m’avoua que le fait de me retrouver ici avait montré la réalité et avait sans nul doute fait renaitre un peu d’espoir au fond d’elle. Après lui avoir sourit délicatement je lui répondis :
Je partage ton avis ! Rien ne nous arrive par hasard !
J’étais persuadé de cette phrase depuis les catastrophes. Tout ce qui est arrivé était écrit. Pourquoi lutter ? Je pense qu’il faut simplement profiter de l’instant présent et ne pas se priver des instants chaleureux de la vie.  La jeune femme me soigna de ma blessure, j’avais eu de la chance c’était quelque chose de superficiel. Ici la moindre blessure pouvait être dramatique et entrainer des conséquences désastreuses. La jeune femme m’expliqua qu’elle avait rempli mon dossier et qu’elle avait terminé son service. Elle me demanda ensuite si j’avais quelque chose de prévu ou si je souhaitais  me balader à ses côté. Mon visage s’illumina, elle devait comprendre de suite ma réponse ! Je la fixai dans les yeux avant d’ajouter :
Je ne compte pas te laisser tout de suite ! Je viens de te retrouver, je compte bien passer du temps avec toi !
Je me levai rapidement et tout en la regardant j’ajoutai :
Où souhaite tu aller ?
Finalement cette blessure avait du bon !

Je le voyais me sourire. Cette simple mimique faisait renaître en moi des choses que je pensais perdus à tout jamais. De nombreuses émotions se mélangeaient en moi, espoir, tristesse, reconnaissance et une émotion que j'avais du mal à déterminée. Est-ce de l'amour, de l'attirance, une simple amitié ? Il était dur de pouvoir dissocier ces divers sentiments.

Je partage ton avis ! Rien ne nous arrive par hasard !

Je ne savais pas si le destin ou le hasard était au rendez-vous ou pas. Ma seule certitude actuelle était simplement la chance que j'avais d'avoir pu retrouver une personne de mon ancienne vie qui plus est une personne qui avait autant compté dans mon passé. Lorsque je lui proposa d'aller se balader avec moi, je vis son visage s'illuminer. Au vu de cette réaction, mon stress s'évanouï. Il était ravi de me voir et j'en étais tellement heureuse.

Je ne compte pas te laisser tout de suite ! Je viens de te retrouver, je compte bien passer du temps avec toi !

Quel ravissement d'entendre ces paroles sortir de sa bouche.

- Je ne compte pas non plus te laisser t'éloigner de moi. Maintenant que je t'ai retrouvé je ne te quitte plus. Tu vas devoir me supporter.

Il se leva rapidement et je déposa son dossier sur la table des dossiers à archiver. Je lui souris alors et lui tendis la main en signe que nous pouvions partir.

Où souhaite tu aller ?

Ou devrions nous aller ? Je ne le savais pas. Il n'y avait plus vraiment quoi que ce soit à faire de nos jours. Or post-apocalypse, nous serions aller boire un café mais à l'heure d'aujourd'hui je ne savais pas. J'étais un peu génée.

- Je ne sais pas vraiment quoi te proposer. A l'époque nous serions partir boire un verre ou un café mais maintenant ?